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Le blog de Thélème-voilier-de-voyage

Gibraltar - Porto Santo 600 miles

Aujourd'hui, mardi 20 septembre 2005, on quitte Gibraltar. C'est le début de l'Aventure Atlantique. L'atlantique ce n'est pas la méditerranée nous a-ton dit, fini la mer croisée, on va avoir une belle houle régulière.

 

Gibraltar les singes 3Hier nous avons visité la ville. Pauline a serré la main des célèbres singes du rocher, Marc n'a pas trouvé le shipchandler de rêve ni la boutique d'alcool, mais c'est décidé, la météo est avec nous on part.

 

Grâce à Maxsea nous savons qu'il faut partir vers 9h ou10h pour avoir les courants favorables. A 9 heures nous faisons le dernier plein et à 10 heures c'est le départ.

 

 

 

 

Gibraltar Ho hisse 2Allez capitaine ! Tu peux hisser la grand voile, il y a 25-30 noeuds de vent. On passe le détroit sans problème (il faut tout de même être vigilant au passage des cargos) et à la sortie, Thélème file à 10 noeuds fond, fantastique ! On a la sensation de voler.

 

La traversée se passe bien. Tout à la voile. On fait les 600 miles en 90 heures et à la voile ! On a eu du vent, un peu, beaucoup, spi, génois, génois tangonné, ris dans la voile, ... des manoeuvres, on ne s'est pas ennuyé. Après les deux années de méditerranée, cette traversée nous semble magique malgré la houle de 2m par travers.

Nous sommes bien content d'avoir le groupe, car nous avons navigué quatre jours sans utiliser le moteur.

 

Le 24 septembre à 4 heures du matin nous arrivons à Porto Santo et à 10heures nous avons la visite des autorités locales qui nous souhaitent la bienvenue. Mais nous ne resterons pas, le mouillage est payant, il n'y a pas de place au port, alors nous préférons partir vers Madère.

 

Le dimanche 25 septembre nous partons pour une petite navigation de 30 miles. Il y a 20-25 noeuds de vent et Thélème avance à 8,5 - 9 noeuds fond. Nous nous arrêtons à la marina Quinto de Lorme, elle n'est pas achevée mais ce sera un abri sûr pour laisser le bateau pendant les visites de l'île. Nous n'avons pas envie de tenter les mouillages de Funchal décrits comme étant houleux et peu sûrs.

 

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